Emmanuelle Bernheim

Emmanuelle Bernheim

est professeure titulaire à la Section de droit civil de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en santé mentale et accès à la justice. Ses recherches portent sur le rôle du droit et de la justice dans la production et la reproduction des inégalités sociales. Cette problématique est développée sous trois axes principaux : la santé mentale, la protection de la jeunesse et la non représentation devant les tribunaux.

Dans les dernières années, ses recherches en cliniques juridiques, menées entre autres dans le cadre du partenariat de recherche Accès aux droits et à la justice (ADAJ), ont mis en lumière la pertinence de l’interdisciplinarité et de l’approche axée sur les droits pour la formation étudiante et le développement de services plus adaptés aux besoins des usagères et usagers. Elles ont également démontré la pertinence de l’accompagnement individualisé pour assurer un meilleur accès aux services et à la justice.

Mélyna Désy-Bédard

est infirmière clinicienne pratiquant depuis 2010. Son expérience professionnelle l'a amené à travailler la majeure partie de sa carrière dans les communautés Cries et Inuit du Nord-du-Québec. Elle a également œuvré en établissement de détention et aux urgences. En 2021, elle a entamé une maîtrise en sciences infirmières de type mémoire. Ses travaux s'intéressent, notamment, au vécu expérientiel des personnes Inuit du Nunavik en contexte de coercition psychiatrique. Ses expériences variées, jumelées avec des intérêts pour la justice sociale, l'ont amené à se joindre, tout récemment, à la Clinique interdisciplinaire en droit social de l'Outaouais (CIDSO). Cette implication lui donnera l'occasion de faire valoir ses connaissances en santé dans son nouveau rôle de coordonnatrice du volet infirmier.

Mélyna Désy-Bédard
Jean-Daniel Jacob

Jean-Daniel Jacob

est professeur agrégé à l’École des sciences infirmières de la Faculté des sciences de la santé, à l’Université d’Ottawa. Ses travaux reposent sur des aspects critiques et sociopolitiques dans le domaine des soins infirmiers psychiatriques ainsi que des questions liées au pouvoir, à l’éthique et à la gestion du risque de violence. Le professeur Jacob travaille sur divers projets qui touchent l’utilisation des mesures de contrôle en psychiatrie. Il est présentement président du Conseil d’administration de Droit-Accès de l’Outaouais, un organisme communautaire axé vers la défense de droits en santé mentale.

Sara Lambert

est candidate au doctorat à l’École de service social de l’Université d’Ottawa. Sa thèse explore différents aspects du passage à la vie adulte de jeunes dont les itinéraires sont atypiques. Elle s’intéresse également aux méthodes de recherche basées sur l’art et à l’utilisation des histoires au moyen du digital storytelling pour travailler avec des populations vivant de l’exclusion sociale. Elle est aussi coordonnatrice communautaire au LAB, un espace d’art communautaire dans le Vieux-Hull à Gatineau, dont l’objectif est de rendre les arts accessibles à tous et toutes.

Sara Lambert
Dahlia Namian

Dahlia Namian

est professeure à l'École de travail social. Elle co-dirige le champ État social au Crémis (Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales) et l’axe Enjeux biopolitiques et groupes minorisés au Circem (Centre interdisciplinaire de recherche sur la citoyenneté et les minorités). Elle réalise des recherches dans le domaine des inégalités sociales et de santé, notamment en ce qui concerne les formes de prises en charge et d'intervention entourant l'itinérance. Elle a entres autres mené une recherche ethnographique sur l'approche du Logement d'abord dans la région de l'Outaouais et Gatineau et elle participe actuellement comme co-chercheure à une étude nationale sur le portrait des hommes sans-abri de même qu'à une recherche sur le phénomène et la prise en charge des "morts de la rue".

Pierre Pariseau-Legault

est professeur au département des sciences infirmières de l'Université du Québec en Outaouais. Il possède une expertise en soins infirmiers médico-légaux et s'intéresse également à la judiciarisation des problèmes sociaux. Ses recherches portent sur la mise en œuvre du droit, la gestion du risque et l'adaptabilité des pratiques d'intervention dans le domaine de la santé et des services sociaux, particulièrement en contexte de marginalisation. Il enseigne la psychiatrie, l'intervention en situation de crise et l'éthique clinique aux futures infirmières et infirmières praticiennes spécialisées.

Au cours des dernières années, le professeur Pariseau-Legault a mené et participé activement, comme chercheur principal ou comme co-chercheur, à plusieurs projets de recherche portant sur les soins infirmiers médico-légaux, la psychiatrie légale, la protection de l'enfance, l'intervention en contexte d'itinérance et la culture du silence dans les organisations de santé et les services sociaux.

Pierre Pariseau-Legault
Marie-Ève Sylvestre

Marie-Ève Sylvestre

est doyenne et professeure titulaire à la Faculté de droit, Section de civil de l’Université d’Ottawa. Ses travaux de recherche portent sur le système de justice pénale et en particulier, sur les effets dévastateurs et discriminatoires de certaines pratiques policières et judiciaires et certaines règles de droit sur les personnes marginalisées et racisées. Elle s'intéresse aussi aux mesures de rechange à la criminalisation, notamment en contexte autochtone. Elle est l'auteure de nombreuses publications en droit, criminologie et géographie. Son dernier livre, Red Zones: Criminal Law and theTerritorial Governance of Marginalized People, co-rédigé avec Nicholas Blomley et Céline Bellot, a remporté le Prix W. Wesley Pue 2021 de l’Association canadienne droit et société.

Entre 2016 et 2019, la professeure Sylvestre a agi à titre d’experte en matière de justice auprès de la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec: écoute, réconciliation, progrès (CERP). Elle est membre fondatrice de l’Observatoire sur les profilages et en 2022, elle a agi comme experte pour le demandeur dans l’affaire Luamba c. PG Québec. La doyenne Sylvestre est membre du Collège des nouveaux chercheurs et créateurs en arts et en science de la Société royale du Canada et siège au Conseil des gouverneurs de l’Institut national de la magistrature. Elle est membre du Barreau du Québec depuis 2001 et a reçu la distinction d’avocate émérite en 2022.

Anne Thibault

est avocate pratiquant depuis 2014 et candidate à la maîtrise en droit à l’Université d’Ottawa. Elle détient un baccalauréat en droit, un certificat en droit social et du travail et un baccalauréat ès arts avec une majeure en affaires publiques, communautaires et analyse des politiques ainsi qu’une mineure en sciences humaines appliquées. Au cours de sa pratique en droit, elle a exercé principalement en droit des personnes, dont en droit de la protection de la jeunesse et familial, ainsi qu’en droit administratif en matière d’aide sociale, statut de réfugié et de santé mentale.

De 2017 à 2019, elle a coordonné les activités de la Clinique juridique du Mile-End à Montréal, contribuant à l’ouverture d’une clinique juridique dans le quartier de Parc-Extension, au développement d'un projet d’accompagnement des justiciables à la cour ainsi qu' à l'intégration de professionnelles et stagiaires en travail social à l'équipe. Vu son intérêt marqué pour les enjeux de justice sociale et d'équité en justice, à la fin de l'année 2020, elle a accepté de coordonner le développement de la CIDSO en Outaouais.

Anne Thibault
Pier-Luc Turcotte

Pier-Luc Turcotte

Pier-Luc Turcotte est professeur adjoint à l’École des sciences de la réadaptation de la Faculté des sciences de la santé de l'Université d'Ottawa (programme d'ergothérapie). Il possède une dizaine d’années d’expériences comme ergothérapeute en contextes communautaire, institutionnel, psychiatrique et auprès de communautés autochtones. Ses travaux de recherche se concentrent sur les aspects sociopolitiques de la pratique de l'ergothérapie et les services auprès de populations marginalisées. Il s’intéresse notamment aux mécanismes de contrôle associés à la désinstitutionalisation de personnes rencontrant diverses formes de handicap.

Une partie de ses travaux de recherche ont porté sur les pratiques ergothérapiques communautaires auprès de personnes issues de quartiers défavorisés, rencontrant diverses formes de handicap et ayant recours à des services communautaires pour soutenir leur participation sociale. Il réalise également une étude ethnographique relative au rôle de l’évaluation fonctionnelle des ergothérapeutes dans la définition du risque en contexte psycho-légal. Ses recherches s’appuient sur des approches participatives et mobilisent des théories critiques pour révéler les aspects sociopolitiques et les rapports de pouvoir sous-jacents à ces pratiques sociales.